28Sep
Pour illustrer l’activité de motorisation électrique d’un bateau, nous vous proposons de faire un zoom sur le chantier de remotorisation de notre premier bateau.
Les trois premiers billets de cette série étaient consacrés aux étapes préliminaires. Nous avons vu le démontage du moteur diesel, l’adaptation du bateau la pose du moteur.
Arrivé au terme de cette série, nous présentons enfin la connexion électrique ainsi que les tests de la mise en service.
La réalisation des connexions électriques requiert de procéder avec rigueur. Nous devons réaliser une installation disciplinée. Même dans un moteur de 4kW, il passe jusqu’à 80A. Ce type de courants, sans être extrême, représente déjà une installation de forte puissance.
La boite de dérivation, étanche, reçoit toutes les connexions, à l’abri. Nous devons disposer les câble et le connexions avec ordre au sein de cette boite. Cela afin d’éviter toute confusion lors d’une intervention.
Les moteurs WaterWorld ne se distinguent pas uniquement par la qualité de finition des équipements.
En effet, WaterWorld propose des systèmes complets parfaitement intégrés. Autour du moteur et des batteries, on retrouve une manette de puissance et un écran de pilotage. On peut ainsi piloter le bateau du bout des doigts ainsi qu’avoir toute l’information utile pour gérer sa sortie.
En particulier, les informations relatives à la consommation instantanée, et à l’énergie qui reste dans les batteries (en %) permettent toujours de savoir où on en est.
Nous réalisons les premiers tests dans l’atelier. Ces tests permettent de vérifier que tout est bien connecté, que les éléments tournent sans entrave et que chaque partie du système remplit sa fonction.
Nous devons également réaliser de nombreux tests à la mer. Et c’est bien la partie la plus intéressante de cette mise en service.
En premier lieu, nous vérifions l’étanchéité et l’alignement de l’arbre d’hélice. L’alignement peut avoir à être revu une fois le bateau à l’eau.
Nous devons procéder ensuite à plusieurs tests de la motorisation. Parmi ceux là, nous devons réaliser une navigation un peu longue.
Ensuite, pour nous assurer de la bonne adéquation du trio moteur / hélice / coque, nous devons réaliser des relevés à différents régimes moteur. Nous prenons une mesure tous les 500w jusqu’à la puissance maximale. Nous notons la vitesse de rotation de l’hélice, la puissance délivrée par le moteur ainsi que la vitesse du bateau.
Bien entendu, la vitesse du bateau dépend du courant, du vent et de l’état de la mer mais nous avons une super astuce pour réaliser des mesures fiables dans des conditions qui ne sont pas idéales!
L’image ci dessus montre le tour de l’île aux moines que nous avons fait pour tester notre moteur lors de la mise à l’eau de Puffin.
Nous avons réalisés les relevés de puissance et vitesse dans l’est, à la point de Brouel, là où le courant est le plus faible.
La trajectoire du bateau à cet endroit donne un indice sur notre astuce pour éliminer l’effet du vent et du courant. Vous avez une piste?